Le port correct du masque de protection ne garantit pas une protection totale contre le virus de coronavirus, mais contribue à limiter sa propagation d’un individu à un autre, a déclaré, mardi, le Chef de la division de la Pharmacie au ministère de la Santé, Mohamed Zerhouni.

S’exprimant à l’occasion d’une rencontre sur le coronavirus retransmise en direct sur la page Facebook du ministère, Zerhouni a précisé que porter un masque après s’être désinfecté les mains avec une solution hydroalcoolique, tout en se couvrant le visage, du nez au menton, limite la projection de postillons au moment des discussions, des éternuements et de la toux, notant que le respect des mesures de confinement sanitaire et de distanciation sociale lors des sorties demeure primordial pour éviter toute contamination.

Il a également souligné que ces masques sont à usage unique, déconseillant ainsi leur lavage et leur réutilisation, ajoutant que ces masque sont disponibles en trois types, dont les « chirurgicaux », utilisés essentiellement par le personnel médical puisqu’ils répondent à des standards internationaux, et les « non-médicaux », fabriqués à base de tissu non manufacturé, subventionnés et commercialisés dans le Royaume à 80 centimes.

Ces deux types ne sont pas conçus pour protéger la personne qui les porte mais plutôt les personnes de son entourage, a poursuivi Zerhouni, expliquant que le troisième type concerne les masques N95 et FFP, qui protègent leurs porteurs pour une durée de huit heures et qui sont destinés spécialement aux professionnels de la santé se trouvant au premier rang de la lutte contre cette pandémie et donc en contact direct avec les personnes atteintes de Covid-19.

Par ailleurs, Zerhouni a évoqué un autre produit médical de plus en plus demandé sur le marché, à savoir les solutions hydroalcooliques utilisées pour le nettoyage des mains, rappelant à ce propos qu’elles doivent être utilisées avec vigilance et être tenues à l’égard du feu, étant donné leur nature inflammable.

D’autre part, il a affirmé que ces solutions, disponibles sous différentes formules, doivent contenir un taux d’alcool entre 60 et 95 pour cent pour être plus efficaces, indiquant qu’il existe d’autres antiseptiques pour les mains sans alcool disponibles dans les pharmacies et les points de vente autorisés par le ministère de la Santé.

Dans le cadre de sa réaction aux questions des citoyens à travers sa page « Facebook », le ministère de la Santé diffuse en direct des rencontres organisées par des responsables et des spécialistes du ministère sur le coronavirus, abordant les sujets qui préoccupent les citoyens dans le cadre de la situation sanitaire actuelle.