Infomédiaire Maroc – Le 1er mai dernier, un juge sud-africain avait ordonné la saisie conservatoire d’une cargaison de phosphate en provenance de Phosboucraa, se traduisant par une immobilisation temporaire du navire à Port Elizabeth.

Cette ordonnance de saisie était la conséquence d’une requête adressée au juge sud-africain par le front polisario, sur la seule base d’allégations politiques totalement infondées et motivées par l’activisme séparatiste d’une ‘‘rasd’’ auto-proclamée, une entité non reconnue ni par les Nations Unies ni par la communauté internationale.

Et dans sa décision d’aujourd’hui, jeudi 15 juin 2017, la cour sud-africaine saisie du dossier a renvoyé l’affaire pour un jugement sur le fond.

Bien qu’elle admette la ‘‘complexité’’ et le ‘‘caractère international’’ de la question, elle s’est arrogé une compétence juridictionnelle en contradiction avec les principes fondamentaux du droit international.

Cette décision ne traite ni du fond ni de la substance. Elle interfère dans le cours du processus international conduit sous l’égide des Nations Unies, contrairement à la décision de la Cour panaméenne rendue le 5 juin 2017, et qui, elle, avait statué sur son absence de compétence juridictionnelle à entendre le dossier sur le fond dans le respect du processus international en cours.

Le Groupe OCP dénonce l’instrumentalisation d’une juridiction locale par les requérants comme une instance de règlement d’un dossier politique relevant du Conseil de Sécurité et du Secrétaire-General des Nations Unies.

Rédaction Infomédiaire