Infomédiaire Maroc – Le marché publicitaire marocain a initié un mouvement de mobilisation générale en réponse aux dispositions de la nouvelle Loi de Finances 2018 relatives aux droits de timbre sur les annonces publicitaires sur écran élargie à l’ensemble des annonces diffusées sur tous types d’écrans numériques (LED, ordinateurs, téléphones, tablettes…).

‘‘Cette mesure, prise sans consultation préalable des acteurs directement concernés, constitue un frein au développement de l’activité publicitaire, et met en péril une économie numérique encore fragile, de l’avis de l’ensemble des parties prenantes’’, indique un communiqué conjoint du GAM, de l’UACC et de la FMEJ parvenu à Infomédiaire Maroc.

‘‘Aujourd’hui plus que jamais, la taxe d’écran constitue une problématique majeure pour tous les acteurs du marché publicitaire marocain, annonceurs, agences conseil en communication, presse électronique et éditeurs de contenu digitaux’’, précise Mounir Jazouli, Président du Groupement des Annonceurs du Maroc.

‘‘La Transformation digitale de la presse au Maroc est complexe, en l’absence d’un modèle économique pérenne, et sera impactée de plein fouet par cette nouvelle taxe. C’est l’avenir de la presse, une presse que l’on souhaite professionnelle, diversifiée et indépendante, qui est en jeu’’, témoigne de son côté Noureddine Miftah, Président de la Fédération Marocaine des Editeurs de Journaux.

Rédaction Infomédiaire