Le ministère de la Santé a indiqué que les techniques utilisées au Maroc pour détecter l’ADN du Coronavirus (Covid-19) sont les plus fiables. Suite aux informations publiées dans certains journaux et sites électroniques nationaux au sujet de « victimes de fausses analyses » parmi les patients contaminés par le Coronavirus à Casablanca, le ministère de la Santé a souligné, samedi dans un communiqué, que « les techniques utilisées dans notre pays sont les plus fiables, car basées sur la détection de l’ADN du virus et elles sont couramment utilisées par nos laboratoires dans le Royaume pour d’autres maladies ».


Dans le cadre de sa politique de communication et en veillant au principe de transparence totale adopté depuis le départ, le ministère indique qu' »il est habituel d’obtenir des résultats différents sur divers échantillons prélevés sur le même patient pendant des jours consécutifs », expliquant que « ceci est en rapport avec la quantité de virus dans les échantillons, le comportement et le développement du virus dans l’organisme humain et la méthode de prélèvement des échantillons ». 
Pour cette raison, la guérison n’est déclarée qu’après l’obtention de deux échantillons négatifs prélevés sur un intervalle d’au moins 24 heures, précise le ministère.


Si un même patient présente ne serait-ce qu’un seul résultat positif sur plusieurs résultats négatifs, le résultat positif est toujours privilégié et le patient est considéré comme un cas confirmé, a poursuivi le ministère, ajoutant qu’il n’est pas autorisé à quiconque d’interférer dans le travail des médecins et des cadres de santé.


La déclaration d’un cas de contamination « est une affaire médicale relevant de la compétence des médecins, qui se basent sur des données cliniques, de laboratoire et radiologiques pour diagnostiquer la maladie, et personne n’a le droit de perturber le travail des médecins marocains, des virologues et de tous les cadres de santé », insiste la même source. Le ministère de la Santé appelle l’ensemble des citoyens « à ne pas accorder du crédit à ces tentatives vaines visant à saper leur confiance dans leur système de santé et ses cadres, qui sont en première ligne dans la lutte contre le Coronavirus ».