Selon le Directeur général adjoint de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), Mohamed Smouni, qui s’exprimait lors du 8ème Sommet international des chemins de fer, qui se tient du 20 au 22 novembre à New Delhi, le TGV marocain, le premier du genre en Afrique, permet de relier les deux grands pôles économiques, Tanger à Casablanca, en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue.


Grâce à cette première ligne, la moins chère jamais mise en circulation, les temps de parcours sont considérablement réduits, a noté Smouni, ajoutant que le tronçon Casa-Tanger est la première phase d’un schéma directeur, adopté en 2006, qui comporte un axe atlantique reliant Tanger à Agadir et un axe maghrébin reliant Rabat à Oujda.


Pour un coût optimisé d’environ 23 milliards de dirhams, Al Boraq, le sixième à l’échelle mondiale avec une vitesse de 320 km/h, se veut un grand projet qui répond aux standards internationaux en termes d’exploitation, de conception, de réalisation des travaux, de maintenance et de sécurité et sûreté, a fait savoir le responsable marocain.


Ce nouveau concept de voyage, réalisé à 90% du génie civil par une expertise nationale, a déjà transporté un total de 2,5 millions de passagers de janvier à octobre 2019 dans la perspective de dépasser les 3 millions de voyageurs à fin décembre prochain, a fait savoir Smouni,