Le magazine belge « Le Vif » a consacré un article au Maroc et à la diversité de ses paysages naturels, en braquant les projecteurs sur « trois pépites » au charme indéniable, entre ville, plage et campagne.

Dans sa dernière livraison, l’hebdomadaire emmène le lecteur dans un voyage magique à la découverte du Royaume dans un articles sur cinq pages, illustré de photos mettant en avant la beauté des paysages avec « ses interminables côtes, ses montagnes rosées, ses vastes vallées et ses cités bouillonnantes ».

L’auteure de l’article, Marieke De Ruijter, met d’emblée le cap sur Marrakech, en se faufilant à travers la vieille médina où s’activent tanneurs, dinandiers, orfèvres et menuisiers, avant d’explorer la gastronomie marocaine à travers une visite au musée de l’art culinaire, où le public peut goûter et apprendre à préparer des spécialités traditionnelles.

Citant des « merveilles » comme le Musée Yves Saint Laurent ou le Jardin Majorelle, la journaliste met également en exergue la beauté des Ryads de la ville ocre qui laissent les visiteurs « littéralement bouche bée devant les salles habillées de marbre et les colonnes ornées de mosaïques ».

Poursuivant sa virée au cœur de Marrakech, elle finit par rallier l’incontournable place Jama’a el-Fna, le cœur battant de la ville.

« Notes obsédantes des flûtes des charmeurs de serpents, parfums de menthe et d’épices, nuages de fumée, viande qui grésille dans les échoppes, singes apprivoisés… L’atmosphère est à la fois enivrante et exaltante », décrit-elle.

Le Vif fait ensuite découvrir à ses lecteurs Taliouine, au cœur de la région du safran, ainsi que la vallée d’Ameln.

« Le matin, avant même que les premiers rayons du soleil ne s’insinuent entre les montagnes, des dames en robes bariolées et armées de paniers partent cueillir les crocus (…) dont les frêles pétales recèlent le précieux or rouge », souligne l’auteure de l’article.

Poursuivant son périple, elle écrit que le voyage par route permet de s’immerger dans la vie locale, d’Ouirgane à Taroudant, notant qu’après quatre heures d’un trajet spectaculaire à travers la vallée d’Ameln, dont les rochers « semblent avoir été jetés là au petit bonheur, nous arrivons à Tafraout, au pied de l’Anti-Atlas ».

« La vallée offre des paysages variés, des panoramas magnifiques et de bonnes routes », relève-t-elle, soulignant qu’un autre détour s’impose par Tiznit, particulièrement pour les férus de bijoux.

Située à un quart d’heure de la côte, la « cité d’argent » abrite environ 130 orfèvres spécialisés dans le travail du précieux métal. Son marché couvert regorge de parures « très élégantes », ajoute-t-elle.

La journaliste termine son road-trip par une promenade au large de la côte d’Agadir à Legzira. Selon elle, si Agadir constitue une base idéale pour explorer les charmants villages environnants, les passionnés de surf et les nostalgiques du « Flower Power » trouvent leur bonheur à Taghazout, 20 kilomètres plus au nord.

Essaouira, cité de pêcheurs à environ trois heures de route d’Agadir, attire également de nombreux visiteurs pour « sa beauté pittoresque », alors qu’en empruntant la route panoramique qui longe la côte au sud d’Agadir, une foule d’activités sont proposées sur les plages, de la plongée à l’équitation en passant par la pêche, le para surf, le quad ou les promenades à dos de chameau, écrit-elle.

« A Mirleft, nous savourons un plat de poisson frais, avec les orteils qui frôlent l’eau », s’émerveille la journaliste qui part enfin à la découverte de la vaste plage de Legzira avec ses hautes parois rocheuses et sa célèbre arche formée par l’érosion.

La journaliste conclut son article par une rencontre agréable avec un pêcheur qui « nous fait de grands signes pour nous proposer une tasse de thé. (…) Un moment suspendu, preuve éternelle de la légendaire hospitalité marocaine »