« La plupart des indicateurs relatifs à l’année 2020 confirment l’efficacité de la réforme des centres régionaux d’investissement », a expliqué le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Otmani, précisant que ces centres ont contribué à créer plus de 20.000 nouvelles entreprises, à fournir des services à plus de 18.000 petites, moyennes et très petites entreprises, ainsi que l’accompagnement de plus de 4.000 investisseurs et l’approbation de près de 1.500 projets d’investissement d’une enveloppe budgétaire totale d’environ 151 milliards de dirhams, susceptibles de créer quelque 153.000 emplois.

Il a en outre fait savoir que les indicateurs montrent que le délai moyen pour l’examen des dossiers d’investissement finalisés et la prise de décision à leur égard par la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI), ne dépasse pas 20 jours, alors qu’il atteignait 130 jours en 2019. Ces réformes, a poursuivi El Otmani, ont contribué à enregistrer un progrès constant dans la création d’entreprises dont la croissance moyenne annuelle a atteint 8% entre 2017 et 2019, et une baisse dans le délai moyen de paiement à 40 jours en 2020, contre 77 jours en 2017 pour les entreprises et établissements publics et à 37 jours en 2019 contre 144 jours en 2016 pour les administrations publiques et les collectivités territoriales. Selon lui, l’attractivité du Maroc s’est aussi renforcée avec une augmentation du revenu annuel moyen des investissements directs étrangers (IDE) à 38,12 milliards de dhs entre 2017 et 2019, contre 33,5 milliards de dirhams entre 2007 et 2016.

Il a noté que ces réalisations et indicateurs, avec le début attendu de la mise en œuvre de la politique nationale intégrée, en plus des réformes menées l’année dernière, notamment la création de l’Observatoire des délais de paiement, la simplification davantage de procédures et formalités administratives, à travers l’adoption de la loi 55.19 et le lancement du Portail National des Procédures et formalités Administratives, ce qui va permettre d’apporter une réponse aux besoins réels de l’entreprise et des investisseurs nationaux, et de renforcer la position du Royaume comme destination d’investissement distinguée.

Ces réalisations permettront également de progresser en matière de l’indicateur mondial de la pratique des affaires (Doing Business) dans lequel le Royaume s’est classé, en 2020, à la 53è position au niveau international, la troisième en Afrique et au Moyen-Orient, soit une progression de 22 places dans le monde par rapport à 2016, a-t-il noté, relevant que « le Maroc avance à pas sûrs pour entrer dans le cercle du Top 50, comme prévu dans le programme gouvernemental ».