Les Ambassadeurs Représentants Permanents auprès de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA-ONU), tiennent, lundi et mardi aux Seychelles, leur réunion annuelle consacrée au changement climatique, sous la présidence du Maroc.

Cette réunion qui s’inscrit dans le cadre de la présidence par le Maroc du Bureau de la 52ème session de la Conférence des ministres africains des Finances et du Développement Economique, se penchera sur les messages clefs et les résultats de la 74eme session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les efforts et les opportunités au plan régional pour accélérer la réponse de l’Afrique au changement climatique et l’évolution du contexte de développement du continent, y compris les priorités clés et les opportunités émergentes, en particulier en ce qui concerne la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Les Ambassadeurs devront également réfléchir aux modalités et mécanismes permettant aux Représentants permanents de continuer à collaborer avec la Commission et son secrétariat, ouvrir un dialogue avec les États membres sur les travaux de la Commission, les progrès accomplis et les défis à relever, ainsi que sur la manière de consolider les progrès accomplis et d’appuyer les efforts visant à accélérer l’action portant sur les priorités continentales et examiner les progrès accomplis dans le repositionnement du système des Nations Unies pour le développement et ses incidences pour les objectifs annuels et à moyen terme de la Commission, souligne-t-on auprès des organisateurs.

Cette session favorisera aussi les échanges entre pairs, les pratiques exemplaires et les possibilités qui contribueront à assurer un leadership et une appropriation collectifs dans un environnement ouvert et quasi-formel.

Selon la CEA-ONU, le changement climatique provoque des vagues de chaleur, des sécheresses et des inondations plus fréquentes et plus intenses. L’Afrique souffre déjà de ces impacts ainsi que d’autres impacts induits par le climat, notamment la désertification accélérée, l’érosion côtière, l’extinction des espèces et la perte d’habitats.

Les petits États insulaires en développement sont confrontés à un défi encore plus grand, car ils sont en première ligne pour ce qui est de l’exposition aux risques aigus à long terme liés aux phénomènes météorologiques extrêmes, notamment les pluies torrentielles, les crues soudaines et les tempêtes, ainsi qu’aux risques imminents liés à l’eau et aux maladies infectieuses transmises par les aliments.

Le Sommet africain de l’action, qui s’est tenu en marge de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22) organisée à Marrakech, au Maroc, en 2016 a fixé trois priorités pour l’action climatique en Afrique : la Commission Climat du bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo, la Commission Climat pour la région du Sahel et la Commission Climat des petits États insulaires, rappellent les organisateurs