L’Etat gabonais compte réduire la part du thermique dans le mix-énergétique à 20 %, contre 65 % actuellement, et porter la part de l’hydroélectricité à 80 % dans la production énergétique nationale, contre 35 % aujourd’hui, selon la présidence gabonaise.

Pour parvenir à cette ambition, le Gabon envisage de construire plusieurs barrages pour augmenter de 711 mégawatts à 1200 mégawatts d’ici 2022 les capacités de production hydroélectrique, souligne la même source.

« Cela est rendu possible grâce à la création de barrages hydroélectriques comme ceux du grand Poubara dans le Haut-Ogooué, de Ngoulmendjim dans l’Estuaire, de Dibwangui ou encore le futur barrage des chutes de l’Impératrice, tous prévus dans la Ngounié », explique la présidence de la République gabonaise.

Parallèlement, le Gabon compte poursuivre la construction de centrales thermiques à l’instar de celle d’Alenakiri (banlieue de Libreville) ou des centrales électriques à gaz comme celle du Cap Lopez (ouest), afin d’être en capacité d’assurer de manière constante de l’électricité et de mettre un terme aux délestages.

Doté d’un climat humide, le Gabon dispose de nombreux cours d’eau qui en font l’un des pays d’Afrique où il y a un grand potentiel de production hydroélectrique.

IA