Les prix du pétrole poursuivaient leur baisse lundi au cours des échanges européens, pénalisés par une demande incertaine, alors que les efforts s’enchaînent pour juguler la pandémie du nouveau coronavirus.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 39,48 dollars à Londres, en baisse de 0,88% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTI pour octobre perdait 0,88% également, à 37,00 dollars.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, sont engagés dans des efforts inédits pour limiter leur production et tenter de faire remonter les prix, avec une réussite en demi-teinte pour l’instant.

La publication lundi du rapport annuel du géant pétrolier BP sur la demande de pétrole dans le monde n’a rien fait non plus pour redynamiser les cours de l’or noir. Ce bilan estime que la consommation mondiale pourrait avoir déjà atteint son pic et ne plus cesser de décliner en raison des conséquences de la pandémie et de la transition énergétique.