La société britannique Predator Oil & Gas a annoncé son plan visant à construire et exploiter un terminal flottant d’importation, de stockage et de regazéification de gaz naturel liquéfié (FSRU) au Maroc. Pour cela, une demande officielle a été soumise aux autorités compétentes.

La société a indiqué que l’ampleur initiale de son projet correspond à un besoin annuel de 1,1 milliard de mètres cubes de gaz naturel d’ici 2025, qui passera à 1,7 milliard de mètres cubes en 2030 et 3 milliards de mètres cubes en 2040. Le FSRU, qui devrait être développé en Irlande, va ainsi s’adapter au cours des prochaines années à l’évolution de la demande marocaine. Aujourd’hui, la demande de gaz affiche 1 milliard de mètres cubes par an que le pays satisfait grâce à un contrat d’exportation du gaz algérien vers l’Espagne, où le volume prélevé fait office de contrepartie pour le transport.

Predator a déclaré que ce projet de FSRU est envisagé comme un projet à beaucoup plus long terme qui n’entre pas en concurrence avec les plans à court et moyen terme pour développer les licences d’exploration de Guercif I à IV, acquises en novembre 2018. Elles couvrent une superficie de 7 269 km².

« Il s’agit d’une suite potentielle de la stratégie de développement commercial de la société au Maroc, qui vise à accroître à les futures exportations de gaz vers l’Europe, une fois que le marché intérieur marocain du gaz aura atteint son plein potentiel », a expliqué l’entreprise dans une mise à jour de ses opérations dans le pays.

Par ailleurs, la société a annoncé avoir reçu les autorisations nécessaires pour la construction de la plate-forme du puits MOU-1 de ses licences d’exploration de Guercif. Le puits MOU-1 présente un potentiel de gaz tertiaire dans des zones situées à moins de 10 km du gazoduc GME et devrait être foré le mois prochain.

Les ressources potentielles de gaz sur place affichent 474 milliards de pieds cubes avec une possibilité de hausse considérable.