A un mois jour pour jour des élections générales sud-africaines, prévues le 8 mai prochain, la popularité du parti de l’ANC, au pouvoir, a baissé sous la barre des 50 pc, pour la première fois depuis les premières élections multiraciales organisées dans le pays en 1994 au lendemain de la fin du régime de l’apartheid, selon un sondage publié lundi.


D’après l’étude Afro-barometer, le parti de l’icône Neslon Mandela récolterait seulement 48 pc des voix si des élections étaient organisées dans le pays ce jour-ci.


L’Alliance Démocratique (DA), principale formation de l’opposition au parlement sortant, est créditée d’un score maigre de 11 pc ex-aequo avec l’Economic Freedom Fighters (EFF), deuxième parti de l’opposition, indique l’afro-barometer, un réseau africain de recherche non partisane qui effectue des sondages d’opinion sur la démocratie, la gouvernance et la conjoncture économique dans plus de 30 pays en Afrique.


Par ailleurs, l’étude a montré que 27 pc des votants sud-africains sont encore indécis. Quelque 53 pc des personnes interviewées ont indiqué qu’ils ne favorisent aucune formation en lice pour le scrutin de mai.
Bien que les élections de 2019 soient considérées comme les plus importantes depuis 1994, une partie importante d’électeurs ne semblent pas trop enclins à prendre part au processus démocratique, indique le réseau, relevant que cette attitude s’explique par les promesses non tenues et une myriade d’autres facteurs.


Cette situation pousse une majorité de l’électorat à ne plus s’engager pleinement en faveur d’un parti politique, ajoute la même source.