Les travaux du séminaire annuel des pôles internationaux de l’Agence marocaine de presse (MAP) se sont ouverts, ce jeudi à Salé, sous la présidence du Directeur général de l’Agence, Khalil Hachimi Idrissi.

Ce séminaire se tient dans l’optique de mettre en perspective la nouvelle organisation de la MAP en tant qu’institution complètement décentralisée et déconcentrée, à travers ses treize pôles internationaux et douze pôles régionaux.

A l’occasion d’une présentation à l’ouverture du séminaire, Hachimi Idrissi a indiqué que cette décentralisation a été possible grâce à l’outil numérique utilisé par les journalistes de l’agence et qui leur permet de valider leurs dépêches à partir de n’importe quel lieu dans le monde.

Un processus qui a été couronné par un élément « stratégique » à savoir la validation décentralisée, tant au niveau des régions qu’à l’international, a-t-il ajouté, notant que cet élément dénote de la confiance partagée qui existe entre la rédaction centrale et les correspondants dans les différentes régions du Royaume et dans le monde, d’un niveau de maturation professionnelle et d’une organisation moderne qui permet à l’Agence de se projeter sereinement vers l’avenir.

Hachimi Idrissi a également présenté les profils des personnes affectées dans les pôles internationaux de la MAP avec une moyenne d’âge de 45 ans, une ancienneté de 18 ans et une durée d’affectation théorique qui varie entre 4 ans pour les journalistes et 6 ans pour les directeurs de pôles. L’occasion pour M. Hachimi Idrissi de souligner qu’il reste encore un effort à faire au niveau de la parité, puisqu’il existe 69% d’hommes affectés à l’international, contre 31% de femmes.

Le directeur général de la MAP a, par ailleurs, mis l’accent sur la pige comme levier de la production, permettant à la fois de renforcer la productivité dans les pôles et de diversifier leurs produits.

La pige permet d’une part au directeur du pôle de recourir à des personnes plus compétentes pour la rédaction de dépêche dans des domaines techniques et spécifiques et d’autre part de couvrir des zones géographiques ou l’Agence n’a pas encore de correspondant, a-t-il expliqué, précisant que le pigiste peut également être un photographe ou un cameraman.

Ainsi, le noyau dur permanent de chaque pôle serait constitué d’un directeur, d’un secrétaire de rédaction, d’un photographe, d’un cameraman et des personnes chargées de l’aspect logistique, a fait savoir Hachimi Idrissi, précisant qu’à ce cercle viennent s’ajouter des correspondants et des pigistes, dont le nombre peut varier selon les besoins de chaque région du monde.

Le séminaire a été également l’occasion pour les directeurs de pôles d’évaluer la situation de leurs pôles tout en faisant part de leurs besoins et attentes, d’autant que le séminaire a été marqué par la présence des membres du Directoire et du rédacteur en chef international de l’Agence, Abdelkrim Kninah. Dans une déclaration en marge de cet événement, le directeur du pôle Afrique Australe, Abdelghani Aouifia, a relevé qu’il s’agit d’une réunion d' »une grande importance qui s’inscrit dans le cadre de l’évaluation continue des pôles internationaux de la MAP ».

C’est également l’occasion d’identifier les besoins de chaque pôle pour s’inscrire dans la stratégie de la MAP visant à renforcer sa présence et son influence en tant que première locomotive de l’information sur les plans national, continental et international, a souligné Aouifia.

Pour sa part, le directeur du pôle Monde Arabe, Abdelkarim Akarkab a affirmé qu’il s’agit d’un séminaire important donnant l’occasion de réunir les directeurs de pôles et d’évaluer cette expérience lancée il y a plus de cinq ans.

Ce séminaire a également permis de faire le point sur les réalisations de l’Agence et de fixer les objectifs de cette expérience leader en Afrique et dans le monde arabe, a dit Akarkab.

Une formation sous le thème « Managers : Réussir ses entretiens annuels » a suivi cette présentation inaugurale. Elle a pour objectif de fournir au middle management de l’Agence, tous les outils lui permettant de mieux gérer une équipe de plus en plus qualifiée, engagée et avec des attentes nouvelles et diversifiées.

Le choix de ce thème pour le lancement de cycle de formation managériale s’explique par l’importance de l’entretien annuel dans la vie de tout un chacun dans toute entreprise évoluant sous le signe de l’excellence.

Ce rendez-vous périodique est un acte solennel permettant de souder l’esprit d’équipe, de décrire l’évolution collective et individuelle au cours de l’année à venir et de planifier les besoins et les jalons de sa mise en application.