Dans une interview accordé à des chaînes nationales, le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Otmani, a abordé le sort de l’actuelle année scolaire en affirmant qu’il n’y aura pas d’année blanche. Il y a nombre de scenarii qu’il s’agit de trancher au cours des prochains jours avant d’annoncer l’approche adoptée pour la clôture de l’année scolaire, a-t-il révélé.

Il a dans ce contexte rappelé la mise en place de groupes de travail chargés de trouver une solution appropriée avec l’ensemble des parties prenantes en vue de boucler l’année scolaire dans les meilleures conditions, soulignant que les contacts avec le ministère de tutelle se poursuivent dans le souci de trouver une solution dans les plus brefs délais concernant le déroulement des examens.

Dans le même sillage, le chef du gouvernement a qualifié d’extrêmement important ce qui a été déployé dans l’enseignement à distance, exprimant sa gratitude et sa considération pour la famille de l’enseignement et des résultats réalisés concernant la mise en place de plateformes électroniques dédiées ainsi que la mobilisation des chaînes de télévision.

Il a en outre mis en avant l’importance accordée au secteur de la santé dans le cadre du fonds de gestion de la pandémie dans la mesure où une enveloppe budgétaire de près de deux milliards de dirhams y a été affecté, outre le soutien apporté aux entreprises, aux salariés et aux différents métiers.

M. El Otmani a également affirmé qu’aucune décision n’a été prise s’agissant du soutien des entreprises ou aux établissements, assurant que le soutien est orienté vers les salariés en arrêt de travail au sein de ces structures.

Il a aussi a rappelé les trois possibilités pour faire bénéficier les professionnels des facilités du fonds. Il s’agit des salariés des entreprises ayant déclaré un arrêt provisoire d’activité et des affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale qui ont bénéficié d’une indemnité en mars dernier, outre les ramédistes et les non-ramedistes du secteur informel.

Dans ce cadre, le chef du gouvernement a qualifié de sans précédent dans l’histoire du Maroc le soutien apporté à près de 5.100.000 de personnes.