L’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants (ANPCR) tire la sonnette d’alarme en raison des lourdes charges sociales imposées au secteur. Dans un communiqué reçu par l’Infomédiaire, l’Association dénonce un état de fait qui « terrasse les professionnels du secteur, déjà mis à mal par la pandémie ».

Selon le document signé par le président de l’ANPCR, Nourredine El Harrak, le secteur des cafés et des restaurants a été appauvri par les retombées de la Covid-19. Il estime que l’activité reprend à peine des couleurs, qu’elle se retrouve plombée par des impositions, taxes et autres charges, qui pèsent sur le profit des acteurs du secteur.

En plus des répercussions de la pandémie, il est indiqué que le secteur subit les effets de l’inflation, ce qui ne l’aide en rien à maintenir un niveau d’activité viable sur le long terme. El Harrak en veut pour preuve le nombre de fermetures de cafés et restaurants recensés à travers le royaume, sans avancer de chiffre à propos de la proportion concernée.

Et l’Association de critiquer les procédures des services de la sécurité sociale, estimant que même lorsqu’ils présentent moult documents témoignant de leur situation financière difficile, ils restent tenus de s’acquitter des redevances sociales. El Harrak évoque dans le document de l’Association, des majorations pouvant quelques fois dépasser les 600 %.

Ainsi, l’Association appelle à ce que soit mis en place un plan qui prenne en considération la réelle situation que traverse le secteur.