Les autorités de la ville de Casablanca ont menacé la section de tennis du Club Municipal Casablanca (CMC) de se voir retirer sa salle de réunion et son restaurant.

Selon nos informations, les autorités de la préfecture d’Anfa ont demandé au club de libérer le restaurant et la salle de réunion dans un délai de 24 heures, afin de les céder à l’Association sociale et culturelle du bassin méditerranéen.

Les responsables du club ont été surpris par cette décision, d’autant plus que l’installation de ces deux pièces leur a coûté plusieurs millions de centimes.

Une lettre a été envoyée en urgence par le président du CMC au wali pour lui demander de trouver des solutions viables.

« Nous nous sommes battus pendant des années pour récupérer le café. L’affaire est toujours entre les mains de la justice. Nous sommes prêts à faire des concessions mais pas à céder l’ensemble du bâtiment. Nous ne comprenons pas cette décision. Si nous cédons aujourd’hui, quelle sera la prochaine étape ? Quitter les lieux ? », nous déclare Saad Gueraoui, vice-président du CMC.

Si cette décision est appliquée, les membres du CMC, les joueurs de tennis et leurs familles, seront les premiers affectés. Ils ne pourront pas bénéficier du restaurant, de la vente de boisson et de la salle qui leur permet de lire ou de travailler dans le calme. La maire de Casablanca nous avait récemment déclaré que le CMC faisait partie du patrimoine de la ville. Elle avait assuré que le club ne serait pas rasé et qu’il serait ouvert sur le parc de la Ligue arabe. Alors pourquoi une telle décision qui pénalise ce club historique de la capitale économique ?