Les perspectives de croissance de l’économie nationale à court et à moyen termes demeurent favorables malgré un contexte de fortes tensions sur les chaînes d’approvisionnement et les incertitudes sur les marchés des produits de base, indique le rapport d’exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal 2024-2026.

La stabilisation de la croissance observée à partir de 2022 devrait se poursuivre à l’horizon 2026, permettant ainsi à l’économie nationale de se rapprocher de sa tendance de long terme, précise le rapport publié par le ministère de l’Économie et des Finances, notant que la croissance du Produit intérieur brut (PIB) serait d’environ 3,8% en moyenne annuelle entre 2024 et 2026.

La contribution de la consommation finale intérieure à la croissance du PIB serait de 1,7 point en 2024, 2 points en 2025 et de 2,2 points en 2026 alors que la contribution de la formation brute de capital fixe devrait être de 1,1 point en 2024, de 0,7 point en 2025 et de 1,3 point en 2026, estime le rapport.

Pour ce qui est du commerce extérieur, sa contribution à la croissance devrait être négative pour se situer à -0,5 point en 2024, -0,7 point en 2025 et -1,2 point en 2026.

Par ailleurs, les différentes opérations courantes avec le reste du monde devraient se solder par un déficit au niveau du compte courant de la balance des paiements de 3,2% du PIB en 2024 et 2025, et 3,3% en 2026.