Le développement économique et social a été au centre d’une réunion tenue, lundi à Casablanca, entre une délégation du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) et le président et le vice-président général de Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) respectivement Chakib Alj et Mehdi Tazi, a indiqué la Confédération patronale dans un communiqué.

 

Tenue à l’initiative du Secrétaire Général du PPS, Mohammed Nabil Benabdallah, cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du débat constructif et engagé entre la CGEM et les acteurs de la société civile dont les partis politiques et les syndicats, a été axée sur le modèle de développement économique et social au Maroc, a précisé la CGEM.

 

Lors de cette réunion, le président de la CGEM, Chakib Alj a soulevé plusieurs points, notamment en rapport avec le rôle de locomotive que doit jouer l’industrie dans notre économie, l’intégration de l’informel, l’écologie et la mise en place d’un climat des affaires et d’un soutien aux TPE-PME afin de renforcer leur émergence et leur accompagnement.

 

Le président de la CGEM a également insisté sur la nécessité d’un nouveau pacte triangulaire entre le citoyen, l’entreprise et l’Etat pour réinstaurer la confiance et promouvoir un développement économique durable et inclusif.

 

De son côté, Benabdallah, a exposé des propositions pratiques pour dépasser avec succès la phase immédiate de sortie du confinement. Ces propositions s’inscrivent dans le cadre du « contrat politique nouveau » du parti qui s’articule autour de la mise en œuvre d’un plan économique de relance, de l’éradication de la précarité et de la pauvreté, de la concrétisation de la justice sociale et de la promotion de la culture, ainsi que de l’approfondissement de la vie démocratique et de l’édification institutionnelle.

 

Le secrétaire général du PPS a également mis l’accent sur le rôle de l’État dans la mise en œuvre d’un plan stratégique intégré prenant en considération les nouvelles priorités, l’instauration des systèmes d’orientation de la production et de la consommation, le contrôle et la régulation de la concurrence, des prix, de la qualité, la protection du consommateur, ou encore la priorisation de l’investissement public pour soutenir de grands plans économiques et industriels de développement et des secteurs stratégiques avec l’adoption d’approches financières et budgétaires innovantes.

 

Pour sa part, le vice-président général de la CGEM, Mehdi TAZI, a présenté les mesures phares du plan de la CGEM pour la relance de l’économie nationale visant la sauvegarde de l’offre et une sortie de crise saine, la stimulation de la demande par un rôle plus interventionniste de l’Etat et la mise en place de mécanismes transverses pour l’accélération de la transformation de l’économie nationale.