Infomédiaire Maroc – Quinze diplomates issus des pays membres de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO) ont bénéficié récemment d’une formation internationale en diplomatie au Maroc, dans le cadre de la mise en oeuvre des programmes de coopération existants entre le Royaume et l’organisation caribéenne, rapporte le Weekend Crusader, un hebdomadaire de Saint-Lucie.

 

Sous le titre « Success Story de la coopération maroco-caribéenne », la publication souligne que « depuis l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Saint-Lucie en 2014 et pendant ces deux dernières années, la coopération est entrée dans une nouvelle ère », mettant en avant le rôle « crucial » de tels programmes et soutiens « pour le développement de la région OECO, étant donné que nos ressources humaines nécessitent une grande dextérité pour adresser et résoudre les nombreux défis auxquels nos îles font face ».

 

Cette formation, organisée en collaboration avec l’Académie marocaine des études diplomatiques (AMED), s’est étalée sur deux semaines (5-16 novembre 2018), précise le journal dans son dernier numéro, notant qu’elle a permis aux participants d’élargir leurs connaissances dans le domaine diplomatique, tout en approfondissant leur compréhension de la coopération Sud-Sud et de la culture du Maroc, notamment « son hospitalité chaleureuse et unique ».

 

« La coopération entre le Royaume du Maroc et les Etats des Caraïbes englobe de nombreux domaines, notamment l’échange de visites de haut niveau et l’organisation de formations et de sessions de renforcement des capacités », rappelle le Crusader.

 

« L’inauguration de la mission diplomatique de l’OECO à Rabat le 18 octobre 2018, en présence du Premier ministre de Saint-Lucie, Allen Chastanet, ainsi que du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a constitué un nouveau jalon qui a ouvert une page nouvelle dans les relations entre le Maroc et les îles Caraïbes dont l’avenir s’annonce très prometteur », poursuit l’auteur de l’article.

 

L’hebdomadaire relève que les petits Etats insulaires comme ceux appartenant à l’OECO « manquent de ‘hard power’ et, en conséquence, acquérir des compétences en matière de diplomatie (soft power) est devenu un impératif pour fonctionner dans l’ordre mondial ».

 

Pour l’ambassadeur du Roi à Saint-Lucie, Abderrahim Kadmiri, cité par la revue, « il y a encore beaucoup à venir pour la région ».

 

Cette formation a porté sur de nombreuses thématiques, nomment « le rôle de l’économie circulaire dans la création de valeurs et la préservation des ressources naturelles », « la stratégie nationale de l’énergie renouvelable », « l’Initiative nationale de développement humain », et « le développement des stratégies sectorielles ».

 

Ces deux semaines ont également été ponctuées de visites à la Mosquée Hassan II de Casablanca, au port Tanger-Med, à la centrale d’énergie solaire Noor à Ouarzazate ainsi qu’à la ville de Laâyoune.

Rédaction Infomédiaire