Afin de financer sa politique de grands travaux, l’Égypte va lancer « prochainement » sur les marchés internationaux des opérations d’émission d’obligations pour un montant de 4 à 7 milliards de dollars. 


Le pays est fortement endetté, mais la forte croissance de son PIB lui permet de faire baisser son taux d’endettement. Il était de 108% en 2017, de 97,3% en 2018 et devrait atteindre 98,6 % en 2019. En revanche, la dette extérieure ne cesse de progresser. 

Grâce à la chute de la livre égyptienne qui attire les investisseurs, au retour des touristes, à l’exploitation des nouveaux champs gaziers et à une politique de dépenses publiques, l’Égypte devrait dépasser 5% de taux de croissance en 2019.