Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a présenté, lors du Conseil de gouvernement réuni jeudi par visioconférence, un exposé sur la situation des secteurs de l’énergie et des mines durant la pandémie de Covid-19.


Rabah a insisté sur les efforts instantanés et effectifs pris par le ministère en coordination avec les autorités locales depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire, ainsi que les efforts déployés par l’ensemble des intervenants pour assurer l’approvisionnement du marché national en bonbonnes de gaz butane, qui a connu une stabilité remarquable et une fluidité dans l’approvisionnement, a indiqué le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue du Conseil.


Les importations prévues et confirmées sont suffisantes pour couvrir les besoins nationaux en gaz butane tout en conservant un stock de réserve permanent à des niveaux dépassant les besoins nationaux de consommation qui avoisinent les 7.000 tonnes/jour, a expliqué Rabbah.


En ce qui concerne l’approvisionnement en électricité, poursuit le communiqué, le ministre a assuré que la situation est stable et confortable, notant que la demande en électricité a connu une baisse de 14% en moyenne durant l’état d’urgence sanitaire.


S’agissant du secteur des mines, Rabbah à fait savoir que la situation épidémique a altéré la marche normale des sociétés minières, le secteur ayant connu un arrêt ou une suspension temporaire de son activité, à l’exception du secteur des phosphates qui maintient son rythme avec d’excellents résultats.


Ainsi, l’arrêt ou la suspension temporaire d’activité a touché plusieurs sociétés minières (86 travaillant dans le cadre de licences minières), et a impacté à des degrés variés 107 sites miniers répartis sur les différentes régions du Royaume, a-t-il ajouté. Le secteur minier traditionnel a également été touché par la situation épidémique, qui a engendré une suspension partielle des activités des chantiers des mines traditionnelles, a relevé Rabbah.