L’enseignement à distance a contribué à l’amélioration et à la reconstruction de l’image collective de l’école et de l’enseignant, outre la création de canaux de communication directe entre la société, l’école et les enseignants, a indiqué lundi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi.

 

Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Amzazi a expliqué que le ministère est en cours d’élaboration du bilan global de cette opération, en se basant sur les conclusions d’un processus d’évaluation effectué par l’inspection générale des affaires pédagogiques et sur les résultats d’un sondage d’opinion auquel ont participé 100.000 personnes et ce, afin de mettre en avant les points forts et les lacunes de cette expérience ainsi que les contraintes de son fonctionnement et explorer de nouvelles perspectives pour son amélioration.

 

Selon les résultats préliminaires et les conclusions générales du rapport de l’inspection générale, la mise en œuvre de l’enseignement à distance se veut le fruit d’une dynamique interne, a-t-il relevé, notant que les résultats de ce processus demeurent très honorables, en dépit des conditions difficiles et des circonstances exceptionnelles dans lesquelles s’est déroulée cette opération.

 

Sur le plan pédagogique, près de 78% des personnes sondées ont fait part de leur satisfaction de ce genre d’enseignement, a souligné le ministre, ajoutant que les personnes questionnées ont affirmé que l’enseignement à distance a permis de renforcer la transition vers la numérisation des programmes scolaires en attendant d’instaurer ce dispositif comme complément de l’enseignement en présentiel.

 

Il a également joué un grand rôle dans la consécration du principe d’indépendance en matière d’enseignement et de consolidation du sens de responsabilité et de la culture d’autoformation, a-t-il précisé.

 

Amzazi a à cet égard mis en avant le bilan quantitatif de l’opération de l’enseignement à distance pour tous les élèves, les étudiants et les stagiaires, à travers une série de supports et de plateformes numériques, outre les chaînes télévisées.

 

S’agissant des examens du baccalauréat de l’actuelle année scolaire, le ministre a souligné que la première étape de la session normale de l’examen national unifié du baccalauréat (2020) pour les candidats des filières littéraires, des sciences humaines et de l’enseignement originel, s’est déroulée dans de bonnes conditions, en termes de mesures préventives et organisationnelles et a connu l’implication de l’ensemble des candidats et des cadres pédagogiques et administratifs, ainsi que tous les intervenants dans la mise en œuvre et le respect des mesures de prévention instaurées pour faire face à la Covid-19.

 

Il a, également, indiqué que l’opération de correction des examens du baccalauréat a démarré au niveau de tous les centres de correction, parallèlement au déroulement des examens pour le reste des branches.

 

Les mêmes mesures organisationnelles et préventives seront adoptées dans la prochaine étape concernant les branches scientifiques et techniques et le baccalauréat professionnel qui ont commencé ce lundi, et les mêmes mesures de prévention et de précaution seront prises pour la session du rattrapage qui aura lieu dans la dernière semaine du mois de juillet et pour l’examen régional unifié pour la première année du baccalauréat, prévue les 4 et 5 septembre 2020, a-t-il assuré.

 

En ce qui concerne la prochaine rentrée scolaire, professionnelle et universitaire 2020-2021, Amzazi s’est arrêté sur les opérations les plus importantes liées à celle-ci, notamment, le suivi de la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre 17-51, la gestion des deux opérations d’inscription en première année de l’enseignement primaire ainsi que l’orientation scolaire à distance via le système Massar et l’inscription de nouveaux élèves dans la prochaine rentrée scolaire qui sont au nombre de 650 milles élèves pour le premier niveau de l’enseignement primaire, 250 mille étudiants dans l’enseignement supérieur et 150 mille pour les stagiaires en formation professionnelle.