Le sujet relatif à la situation du fleuve Oum Er-rabia s’est invité au débat parlementaire, lundi. Dans la foulée des questions orales adressées au ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka, ce point a été abordé afin de s’enquérir des actions prévues pour prendre en main ce fleuve.

Il existe « une réelle problématique » liée au manque des précipitations dans la région et à la pollution ainsi qu’à d’autres facteurs, a souligné le ministre, affirmant que les services du ministère ont réalisé une étude sur les sédiments d’eau au niveau de l’embouchure du fleuve, qui a permis l’élaboration d’une feuille de route pour surmonter ce problème.

Aujourd’hui, a-t-il indiqué, la qualité des eaux du fleuve Oum Er-rabia s’élève à 72 malgré la diminution du débit de l’eau causé par le manque de précipitations.

Nizar Baraka a relevé, dans ce sens, le début des travaux de construction d’une station d’épuration des eaux usées dans la ville d’Azemmour en vue de mettre fin à l’impact négatif de ces eaux sur la qualité de l’eau à l’aval du fleuve Oum Er-rabia.

Un taux important de plans de développement intégrés des ressources en eau pour tous les bassins hydrauliques ont été approuvés, permettant ainsi de connaître la situation actuelle de l’eau et les besoins agricoles, industriels et en eau potable jusqu’à l’année 2050, a-t-il fait savoir, ajoutant que le ministère de l’Agriculture s’emploie à encourager l’utilisation du mode d’irrigation au goutte-à-goutte, puisque 700.000 hectares ont été convertis à ce mode d’irrigation, avec l’objectif d’atteindre un million d’hectares d’ici 2030.

Les cultures seront revues selon les régions, en fonction des capacités hydriques de chaque région, afin d’éviter la fuite de salinité dans les terres qui les rendrait impropres à toute activité agricole dans l’avenir, a affirmé le ministre.