Les autorités gabonaises sont déterminées à libéraliser le marché de la structure du prix des produits pétroliers, en l’occurrence le gasoil et l’essence, a affirmé le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue.

« Le contexte de conjoncture économique défavorable liée à la crise du marché du pétrolier a conduit l’Etat à des réajustements structurels de nature à permettre à l’Etat d’avoir un peu de marge pour s’orienter vers des investissements socio-économiques stratégiques tels que la route, la couverture médicale par le mécanisme de la solidarité nationale, l’extension du programme de l’électricité solaire », a souligné le ministre qui faisait le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du plan de redéploiement stratégique quinquennal 2017-2022 du secteur pétrolier.

« Certains liquides ne vont plus être subventionnés par l’Etat, notamment, l’essence et le gasoil. Des réformes demandées par les partenaires financiers internationaux tels que le FMI et la Banque mondiale qui nous ont recommandé de libéraliser le marché de la structure des prix », a expliqué M. Ambouroue.

A cet égard, il a tenu à rassurer les consommateurs, que cette libéralisation se fera accompagner d’un encadrement, afin de juguler la volatilité des prix.

Le gouvernement qui vient d’annoncer le lancement, en juin prochain, d’une vaste opération de vente aux enchères de 35 blocs pétroliers pour enrayer le déclin annoncé de sa production d’or noir, a adopté récemment un nouveau code des hydrocarbures en remplacement de celui de 2014 pointé du doigt par les compagnies pétrolières comme étant moins attractif.