La capitale kényane Nairobi figure parmi les métropoles les plus chères pour les expatriés, selon le dernier classement 2019 établi par l’Economist Intelligence Unit.


Cet institut de prévisions qui appartient au journal « The Economist » classe la capitale kényane, Nairobi, à la 69è position mondiale, le plaçant parmi les villes les plus chères pour les expatriés.


Un rapport de cet institut fait valoir que le coût de la vie dans la capitale kényane a augmenté de 13 places par rapport au classement de l’année précédente, le plaçant à la 69e position mondiale, contrairement à Lagos qui vient à la 127 position, parmi les 10 villes les moins chères du monde. 
Pour établir son classement, l’Economist Intelligence Unit a enquêté sur les prix de 150 produits.

L’immobilier, bien sûr, mais aussi la nourriture et les services. L’inflation au Kenya est tombée à 4,69% l’année dernière, contre 6,3% l’année précédente. L’appréciation du shilling kényan par rapport au dollar laisse les expatriés dans une situation moins avantageuse, car cela signifie moins d’argent pour eux après leur conversion à l’unité locale.


Le shilling a en effet gagné 1% contre le dollar, devenant la seule monnaie africaine à se renforcer contre le billet vert en 2018.
« L’inflation et les dévaluations de l’année dernière ont été des facteurs clés dans la détermination du coût de la vie. De nombreuses villes ont chuté en raison de la tourmente économique, de la faiblesse de la monnaie ou de la chute des prix locaux », indique le rapport.


Le classement de Nairobi établi par l’économiste, basé à Londres, renforce les conclusions de l’enquête menée en 2018 par UBS, une banque mondiale ayant son siège en Suisse.


L’étude, intitulée « Coût de la vie dans les villes du monde entier: prix et gains en 2018 », a également classé Nairobi à la 68e position et la ville la plus chère à résider en Afrique.