Le CHU et la faculté de médecine de Laâyoune comptent, avec la voie express Tiznit-Laâyoune et le port Dakhla-atlantique, parmi les projets les plus emblématiques et les plus ambitieux de la vaste stratégie de développement des provinces du sud qui n’a laissé sur le carreau aucun secteur ou petit village de ce vaste territoire.

 

Ayant nécessité un investissement colossal de près de 1,5 milliard de dhs, les travaux de ces deux chantiers avancent selon le calendrier établi au premier coup de pioche, donné il y a 5 ans.

 

Le CHU, dont l’ouverture est prévue en 2022, a nécessité, à lui seul, un budget de 1,2 milliard de dhs.

 

Il a l’ambition de répondre aux besoins de l’ensemble de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, en matière de couverture sanitaire, mais aussi des deux autres régions du Sud, à savoir Guelmim-Oued Noun et Dakhla-Oued Eddahab.

 

Une fois opérationnel, il réduira considérablement la pression qui s’exerce sur d’autres centres hospitaliers, en particulier le CHU de Marrakech.

 

Cet établissement de référence, qui s’étend sur une superficie de 180.000 m2, sera doté d’une capacité de 500 lits, 14 blocs opératoires et six pôles d’excellence.

 

Pour la faculté de médecine et de pharmacie, elle accueillera ses premiers étudiants dès la prochaine rentrée universitaire. Une prouesse !

 

D’ailleurs, le ministère de l’Enseignement supérieur vient de lancer officiellement les candidatures pour le concours d’accès à cette faculté.

 

Erigée sur une superficie de 10 ha pour un budget de 257 millions de dhs, cette faculté est composée de plusieurs amphithéâtres, de laboratoires spécialisés, de centres de recherche, de salles de soutenance et de thèses, de séminaires et de travaux dirigés.

 

L’édification de cette faculté s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie ambitieuse du Maroc visant à former 3.300 médecins par an, pour doubler la densité médicale et passer de 6 à 10 médecins pour 10.000 habitants.