L’attractivité du Maroc et sa position géostratégique en font un acteur clé dans la géopolitique des véhicules électriques, souligne le magazine espagnol Movilidad Eléctrica.

Sous le titre, « Le Maroc est devenu une destination clé dans la géopolitique du véhicule électrique », le média spécialisé met l’accent sur l’augmentation du flux d’investissements vers le Maroc et les nouvelles entreprises étrangères qui s’y installent en nombre pour approvisionner les marchés occidentaux.

Movilidad Eléctrica cite, à titre d’illustration, le cas de la société chinoise CNGR Advanced Material, un des leaders mondiaux dans la fabrication de composants de batteries pour véhicules électriques, qui va construire un complexe industriel au Maroc, pour un investissement de près de 2 milliards de dollars, notant que le groupe chinois prévoit la production de matériels permettant d’équiper plus d’un million de véhicules électriques par an.

D’autres investissements dans les composants des batteries pour voitures électriques ont été annoncés récemment, ajoute le média, dont celui du Sud-Coréen LG Chem, qui a annoncé l’installation de deux usines au Maroc pour la production de cathodes LFP et la conversion de lithium, des composants essentiels dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques.

Mettant le focus sur les atouts du Maroc en termes de ressources naturelles, le portail espagnol indique que les entreprises peuvent bénéficier au Maroc de l’accès à d’importantes ressources naturelles, dont d’abondantes réserves de phosphate, qui représentent plus de 70% du volume mondial.

Et de poursuivre que le royaume possède également un grand potentiel de production de cobalt et s’est associé, à cet égard, au géant minier suisse Glencore pour des activités liées au recyclage des batteries.

L’autre avantage, selon le magazine espagnol, est que les entreprises de véhicules électriques qui construisent des usines au Maroc bénéficient de l’accord de libre-échange qui lie Rabat et Washington.