A l’issue de la réunion du PJD tenue ce jeudi 9 septembre à son siège à Rabat, le Secrétariat général du parti de la lampe a décidé de déposer une démission collective.

À la tête du gouvernement marocain depuis une décennie, le parti a subi une déroute spectaculaire lors des élections législatives de mercredi 8 septembre, selon les résultats provisoires annoncés par le ministère de l’Intérieur.

Le PJD au pouvoir depuis 2011, est arrivé en huitième position, n’obtenant que 12 sièges, un retournement de situation puisque lors du précédent scrutin de 2016, le PJD avait remporté 125 sièges alors que le RNI n’en avait obtenu que 37.

Il arrive loin derrière ses principaux rivaux, le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal, avec respectivement 97, 82 et 78 (sur 395 députés).

Par la même occasion, il a été décidé de tenir un Conseil national le 18 septembre en attendant la tenue d’un Congrès exceptionnel dont la date n’est pas encore fixée.