L’exploit de la sélection marocaine féminine de football à la Coupe du monde qui se déroule en Australie et en Nouvelle-Zélande est le fruit d’une dynamique d’investissement de longue haleine menée sous l’impulsion du roi Mohammed VI, écrit le quotidien américain à grand tirage The Washington Post. 

« C’est le résultat de décennies d’investissement dans l’encadrement, les infrastructures et le recrutement » par la Fédération Royale marocaine de football, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi, indique la publication dans un article signé Graham Cornwell, qui évoque également l’impact culturel et social de cet exploit inédit dans le monde arabe.

Le quotidien souligne qu’à l’instar de l’équipe masculine lors de la dernière Coupe du monde au Qatar, les Lionnes de l’Atlas ont déjà marqué de leur empreinte la grand-messe footballistique, en tant que première équipe arabe à atteindre les 8èmes de finale.

Grâce à leur prouesse, les coéquipières de Ghizlane Chebbak gagnent en popularité au Maroc et ailleurs, indique encore l’auteur de l’article.

Les Lionnes de l’Atlas se sont qualifiées pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde de football en battant la Colombie (1-0), pour le compte de la 3è journée du groupe H, jeudi à Perth (Australie).

Grâce à cette victoire, le Maroc termine deuxième du groupe H derrière la Colombie (6 pts chacun). Il affrontera la France mardi à Adélaïde pour une place en quart de finale.

Le Washington Post s’attarde aussi sur la performance de l’équipe féminine de l’AS FAR, qui a remporté avec brio la récente édition de la Ligue des champions de la CAF aux dépens de Mamelodi Sundowns (4-0). D’autres clubs marocains essayent désormais de suivre l’exemple de l’AS FAR et sa politique d’investissement dans le développement des jeunes talents, indique la publication américaine.