Des mesures importantes sont proposées par le projet de loi de Finances (PLF) au titre de l’exercice 2022, en vue de d’assurer une amélioration de la qualité du système éducatif marocain:

 

  • L’amélioration de la qualité de la formation des enseignants afin de renforcer leurs compétences et ce, à travers:

 

– Le renforcement des formations initiale et continue des acteurs éducatifs afin d’améliorer la qualité des métiers de l’éducation. Une enveloppe financière de 500 millions de dirhams (MDH) sera allouée à cet effet.

 

– La mise à niveau des infrastructures et des équipements des Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF), ainsi que les centres annexes de formation. Pour ce faire, une enveloppe de 350 MDH est prévue.

 

  • L’accélération de l’exécution du programme de la généralisation du préscolaire à travers la création, la réhabilitation et l’équipement des salles, ainsi que leur exploitation dans le but d’atteindre un taux de scolarisation de 100% en préscolaire à l’horizon 2028.

 

  • L’investissement dans des programmes de développement de la petite enfance. A cet effet, le gouvernement veillera à accompagner le développement des jardins d’enfants, dont l’âge ne dépasse pas 4 ans, afin d’augmenter les chances de réussite scolaire et professionnelle, de créer des opportunités d’emploi et d’améliorer l’employabilité des femmes.

 

  • Le renforcement de l’offre scolaire, notamment par la construction de nouveaux établissements d’enseignement. Une enveloppe financière de 2,3 milliards de dirhams (MMDH) sera allouée à cet effet en 2022, ce qui permettra la construction d’environ 230 établissements d’enseignement, dont 30 écoles communautaires et 43 internats.

 

  • La mise à niveau des infrastructures et des équipements scolaires, via un effort budgétaire de l’ordre de 2,56 MMDH.

 

  • Le renforcement des ressources humaines à travers le recrutement de 15.000 enseignants et 2.000 postes pour le personnel d’appui pédagogique et administratif, lesquels vont bénéficier d’une formation de base au niveau des Centres régionaux de l’éducation et de la formation.

 

  • L’exécution du programme national de l’éducation inclusive qui vise à permettre aux élèves en situation de handicap de bénéficier des mêmes opportunités que les autres enfants, en termes d’infrastructure, d’accessibilité et d’apprentissage.

 

  • La poursuite des efforts à l’appui social (à raison de 1,5 MMDH) afin de lutter contre l’abandon scolaire, via notamment une revalorisation des internats et des cantines scolaires existantes.