L’artisan du but contre le Portugal se rappelle toujours de ce moment fort qui avait ébranlé les esprits, en 1986. « Quand j’ai marqué les deux buts, ma joie était indescriptible. Ces mêmes joueurs qu’on regardait à la télé, on a réussi à les battre », a déclaré à l’AFP l’ancienne icône des FAR de Rabat, le club de l’armée marocaine dont il était devenu entraineur. « Quand j’en parle, je suis instinctivement submergé d’un formidable flot d’émotions. Les souvenirs sont intacts, c’est comme si c’était hier », souffle-t-il.
« Il n’y a pas d’impossible dans le football, c’est ça la magie de ce sport. Aujourd’hui, la sélection marocaine le prouve », avertit l’ex-attaquant marocain. « Certes, cette équipe marocaine est différente (de la nôtre) car le football a beaucoup évolué en 36 ans, mais sa constante est la détermination et l’envie de représenter au mieux son pays », analyse-t-il, « et les joueurs le font à merveille ». Un facteur déterminant, néanmoins: les supporters. « Jouer dans un pays arabe avec une présence soutenue du public marocain est une bénédiction », reconnaît Khairi. « J’espère qu’ils iront le plus loin possible ! »