La ville de Marrakech a entamé, le 1er janvier, une nouvelle phase en matière de gestion du service de propreté et de collecte des déchets ménagers et assimilés, avec l’adoption par les responsables de la chose locale d’un système intégré visant à préserver la beauté de la cité ocre.

Conformément aux attributions dévolues aux collectivités territoriales dans le domaine de la protection de l’environnement, de la garantie des conditions appropriées et favorables à la sécurité des habitants et de la propreté de la ville, le Conseil communal a, ainsi, délégué la gestion du service de propreté à des entreprises privées qui se sont engagées à fournir des prestations de qualité en matière de nettoyage, de collecte des déchets et de couverture des quartiers.

Dans ce sillage, l’instance élue a conclu deux conventions relatives à la gestion déléguée du service de propreté (collecte des déchets ménagers et nettoyage des avenues et des rues) pour une durée de 7 ans, dont la première tranche (arrondissements de Guéliz, la Médina, Sidi Youssef Ben Ali et de la Palmeraie) a été confiée à la société « Arma », alors que la deuxième concernant l’arrondissement de Ménara a été cédée à l’entreprise « Mecomar ».

Ce nouveau contrat se démarque des précédentes conventions par l’adoption d’un système intégré basé sur des aspects techniques, environnementaux et financiers, comme le doublement de la valeur du programme d’investissement des deux sociétés (plus de 280 millions de DH), ainsi que de la capacité des bennes à ordures, et le remplacement de celles en plastique par d’autres métalliques ou souterraines.

Ce contrat prévoit aussi l’adoption du contrôle numérique et technologique (système du GPS) pour la collecte et le tri des déchets dans les différents quartiers, ainsi que de divers modes de collecte (porte-à-porte, points de collecte, collecte de nuit), outre l’aménagement de deux centres dédiés à cette opération et leur soumission au contrôle continu.