Infomédiaire Maroc – Communiqué de l’APEM parvenu à Infomédiaire Maroc :

‘‘Nous sommes sidérés par le communiqué publié par l’administration et incriminant l’APEM sans la nommer.

L’administration essaye de camoufler son échec à implanter le numérique en le mettant sur le dos de notre association.

Le fait est qu’une majorité des parents a refusé de déposer des chèques pour le numérique :

– arguant du manque de communication sur le volet pédagogique de l’administration,

– de l’ensemble des problèmes que peut engendrer l’utilisation abusive des ordinateurs pour des enfants en pleine croissance,

– et du refus de la direction d’écouter les doléances et arguments des parents;

Les Parents savent très bien que nous les avons toujours défendus et les écrits prouvant notre implication auprès des parents sont là. Nous sommes toujours contre les augmentations, et nous le disons haut et fort :

Stop aux augmentations des frais scolaires

c’est notre combat quotidien.

L’administration n’arrivera jamais à détourner les parents de cette revendication essentielle et légitime quels que soient les communiqués et les intimidations pour nous diviser. Ceci au contraire ne fera que nous renforcer et solidariser l’ensemble des parents pour le bien de nos enfants.

Non, le numérique n’a pas été voté à l’unanimité lors du conseil d’établissement de second trimestre, comme stipulé sur le procès-verbal du 03 avril 2018.

Oui, l’APEM est très souvent la cible de l’administration pour nos prises de positions, parce que nous refusons le fait accompli, et parce que nous n’hésitons pas à demander des comptes sur les budgets et un bilan détaillé.

Quelques exemples :

-Nous avons reçu en décembre un mail de l’administration où notre Association a été accusée de semer la zizanie car nous avions envoyé un mail à l’administration déplorant le manque de sécurité au niveau d’un des sites suite à une bagarre entre élèves qui aurait pu avoir des conséquences graves.

-Suite à la publication d’une enquête sur la cantine par un groupe de parents, l’administration nous a saisi à nouveau par écrit en affirmant que notre association

était derrière tout ça, se basant sur le fait que certains échanges entre parents avaient eu lieu sur des groupes WhatsApp administrés par un de nos membres.

– Encore une fois, suite à la publication d’un document concernant la réinscription le 1er Juin, l’administration a convoqué le Président de notre Association en le menaçant de poursuites pour falsification. Nous avons démontré que le document a bel et bien été publié par l’administration en date du 30 mai et téléchargé par des dizaines de parents qui sont prêts à témoigner sur l’honneur.

– Et voilà qu’aujourd’hui, l’administration parle de vice de forme et cherche à mettre sur le dos de notre Association son échec du numérique.

Nous demandons à la Direction Générale de l’OSUI de faire un audit pour retracer et évaluer les différentes étapes de cet appel d’offre, incluant le moment où notre association a été impliquée, et tirer au clair cette affaire. Il ne pouvait y avoir aucun conflit ni dissimulation : le risque de conflit a été signalé dès le début et évalué nul, sachant que le processus d’adjudication, transparent, ne permettait à aucun moment qu’un membre de la commission puisse en influencer le résultat : notre Représentant n’a en aucune façon influencé ni les spécifications (l’administration les a écrites seule), ni la liste des fournisseurs (fournie par un autre membre de la commission), ni les prix (adjudication au moins disant sur base de plis fermés remis à l’administration et ouverts en commission).

Les parents ne sont pas dupes et cela ne leur fera pas oublier l’élément essentiel qui est l’AUGMENTATION.

Les Membres de l’APEM resteront toujours solidaires avec tous les parents du LFILM. Nous l’avons récemment prouvé à travers notre implication dans le dossier des 2 enfants exclus et continuerons à militer en faveur de tous les parents.

Nous sommes indignés de tout ce qui se passe au LFILM, du manque de communication de l’administration, de sa non-neutralité vis-à-vis des associations, et des Augmentations injustifiées.

Rédaction Infomédiaire