La ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, conduit une importante mission économique au Maroc dans le cadre de sa première tournée en Afrique.

Cette mission économique, qui se poursuit jusqu’au 22 juin, « a pour objectif de positionner le Québec dans les domaines économiques porteurs de l’Afrique du Nord », a indiqué la ministre dans un communiqué, affirmant qu’elle entend à travers ce déplacement amorcer le déploiement de la « vision Afrique » du Québec.

Accompagnée d’une délégation d’entreprises québécoises, Mme Girault ambitionne « réaffirmer la volonté du Québec d’augmenter ses échanges économiques, de diversifier ses marchés d’exportation et de stimuler les investissements directs étrangers ».

Au cours de sa visite, la responsable canadienne tiendra une série de rencontres avec la responsables marocains en vue d' »ouvrir un dialogue sur l’avenir des relations bilatérales et sur la manière dont le Québec entend faire évoluer vers un véritable partenariat », indique la même source.

L’accent sera également mis sur les priorités du Québec en matière de Francophonie, notamment l’éducation, la jeunesse et l’économie.

Le gouvernement du Québec a déjà exprimé sa volonté d’intensifier ses relations bilatérales avec le Maroc, dans ce sens que le Bureau du Québec à Rabat a pour mission de renforcer les collaborations bilatérales Québec-Maroc dans tous les domaines, dont le commerce et l’innovation, l’enseignement supérieur, la culture et la jeunesse.

Le Royaume constitue un partenaire important pour le Québec en raison de l’ancienneté des liens bilatéraux, de coopération et d’immigration qui les unissent.

Le Royaume figure régulièrement dans la liste des cinq principaux pays d’immigration au Québec, qui accueille une importante communauté d’origine marocaine, dont le nombre est estimé à plus de 100 000 personnes.

Par sa nouvelle vision en direction de l’Afrique, la province canadienne aspire « établir une passerelle multisectorielle de complicité et de partenariat entre le Québec et l’Afrique pour favoriser les échanges d’expertise et l’appui aux meilleures pratiques dans de nombreux domaines, dont particulièrement l’éducation, la formation professionnelle, la culture, l’environnement, le numérique, l’innovation et le commerce », conclut le communiqué.