L’ONICL (Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses) du Maroc prévoit d’offrir des subventions pour l’importation de jusqu’à 25 millions de quintaux de blé tendre entre le 1er juillet et le 30 septembre.

Les traders s’attendaient à ce que le pays reprenne les importations de blé après une nouvelle récolte inférieure à la moyenne cette année, bien que la production soit supérieure à celle de 2022, décimée par la sécheresse.

Les autorités fourniront des subventions pour le blé en provenance de plusieurs pays, notamment la Russie, l’Ukraine, la France, l’Allemagne, l’Argentine et les États-Unis, indique l’Office dans une note, dont l’InfoMédiaire dispose.

Le programme proposera une subvention aux importateurs la différence chaque mois entre le coût du blé étranger et un prix d’importation de référence de 270 dirhams par quintal.

Le programme maintiendra une mesure introduite lors de la précédente campagne d’importation plus tôt cette année, qui permet aux importateurs de recevoir la subvention si les cargaisons sont chargées d’ici la fin du mois, contrairement à l’ancienne exigence selon laquelle les navires devaient arriver au Maroc d’ici la fin du mois.

Cette décision était perçue par les professionnels en tant que tentative pour faciliter les importations de céréales de la mer Noire, moins chères, bien que les fournisseurs plus proches d’Europe occidentale, menés par la France, aient un avantage en termes de transport.

Le Maroc a été la principale destination du blé de l’Union européenne au cours de la saison 2022-2023, qui prend fin ce mois-ci, avec 4,7 millions de tonnes exportées, dépassant ainsi l’Algérie qui s’est tournée davantage vers le blé russe.