Le projet de mise en place d’un registre social unifié est complexe et nécessite la coordination et la complémentarité entre les multiples chantiers qu’il englobe, a indiqué lundi à Rabat, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb.

En réponse à une question centrale relative à l’accélération du processus de lancement du registre social unifié, posée à la Chambre des représentants, Boutayeb a relevé que ces divers chantiers concernent notamment l’aspect juridique, relatif au projet de loi sur le dispositif de ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social et portant création de l’Agence nationale des registres.

Le deuxième chantier, souligne-t-il, se rapporte à la formule de ciblage à laquelle a contribué principalement le Haut-commissariat au plan, en collaboration avec des experts internationaux, notant que ce chantier a connu la réalisation de diverses recherches et études ayant permis de mettre en place les variables de classification.

Le ministre délégué a ajouté que parmi les autres chantiers concernés, il y a lieu d’évoquer la mise en conformité des procédures de ciblage, ainsi que le système d’information.

Par ailleurs, concernant le processus de régionalisation avancée, Boutayeb a affirmé que le cadre d’orientation à caractère contractuel, visant la mise en œuvre des compétences des régions, permettra de donner très prochainement, la priorité aux compétences propres de chaque région, en plus des compétences conjointes.

A cet égard, dans sa réponse à une question centrale sur ce sujet, il a souligné que le chantier de la décentralisation constitue un aspect primordial prévu par la constitution et se caractérise par un long cheminement, étant donné la multitude des acteurs concernés (Conseils régionaux, administrations régionales, État central ou encore les services décentralisés).

Par ailleurs, Boutayeb s’est penché sur la nouvelle administration régionale, qui doit être dotée de ressources humaines nécessaires, indiquant, à cet égard, qu’il faudrait envisager la mise en place d’un pont entre l’administration centrale et l’administration régionale, ou maintenir le cadre contractuel