La capitale sénégalaise abritera, du 16 au 18 juin prochain, le premier Sommet africain sur les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage d’enfants.

Ce conclave est organisé par les gouvernements sénégalais et gambien, en partenariat avec l’ONG Safe Hands For Girls, indique un communiqué des organisateurs.

Ce premier Sommet verra la participation « de personnalités de haut niveau, venues de 17 pays d’Afrique, des chefs d’Etats et de gouvernements, de représentants d’institutions continentales, d’agences du système des Nations unies, d’organisations de la société civile, d’experts, ainsi que des survivantes, des jeunes, des leaders d’opinions, chefs religieux et traditionnels ».

Cette rencontre, poursuit la même source, se tiendra sous le thème « Renforcer le pont entre l’Afrique et le reste du monde pour accélérer la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines et au mariage d’enfants (ME), un des axes majeurs des Objectifs de développement durable (ODD) ».

« Ce Sommet représente pour le Sénégal, la Gambie et toute l’Afrique une occasion d’enclencher une dynamique continentale d’actions harmonisées et concrètes pour mettre fin aux Mutilations génitales féminines et au Mariage d’enfants », a déclaré Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, cité dans le communiqué.

Pour sa part, Jaha Dukureh, Directrice de Safe Hands For Girls, a souligné que l’objectif général de cette rencontre est de « traduire en actions l’engagement des Etats, des leaders religieux, des chefs traditionnels, des survivantes, des médias, des organisations de la société civile y compris des jeunes et des femmes qui s’activent en vue de mettre fin aux MGF et au ME en Afrique d’ici 2030 ».