Le résultat net de Lydec en charge de la gestion de la distribution d’eau potable, d’électricité, l’assainissement liquide et l’éclairage public du Grand Casablanca, s’est élevé, au titre de l’exercice 2019, à 169 millions de dirhams (MDH), en baisse de 17% par rapport à 2018.

L’excédent brut d’exploitation a atteint 1,015 milliard de dirhams (MMDH), en légère progression de 0,4% par rapport à 2018, « résultant des actions continues d’économies et d’optimisation des charges d’exploitation au cours de l’année 2019 », précise Lydec dans un communiqué sur ses résultats annuels 2019, publié à l’issue de son Conseil d’administration.

S’agissant du chiffre d’affaires de l’année 2019, il s’est amélioré de 3% à 7,462 MMDH, tiré par une croissance des recettes de travaux de maîtrise d’œuvre de 21,1% ainsi qu’une légère croissance des ventes de fluides de 0,4%.

Par branche, le chiffre d’affaires eau potable a atteint 1,318 MMDH, en hausse de 3,5% par rapport à l’année 2018 avec des volumes vendus en progression de 2,9%. Le rendement électricité s’est établi à 77,6%, en hausse de 0,3 point par rapport à 2018.

Le chiffre d’affaires électricité, s’est élevé, quant à lui, à 4,644 MMDH, en baisse de 0,6% par rapport à l’année 2018 avec des volumes vendus en recul également de 0,6%, fait savoir la même source, ajoutant que le rendement électricité s’est établi à 93,2% en baisse de 0,1 point par rapport à 2018.

Les investissements de la gestion déléguée ont enregistré une hausse de 21% par rapport à la même période en 2018 pour s’établir à 1,139 MMDH, relève Lydec, expliquant cette hausse notamment par le lancement en 2019 de grands projets d’assainissement pluvial.

Quant au niveau d’endettement net, il s’est élevé à 956 MDH, en baisse de 255 MDH par rapport à l’année 2018 résultant de l’amélioration du Besoin en fonds de roulement (BFR) par rapport à l’année 2018.

Par ailleurs, le communiqué souligne que « le Conseil d’administration a pris acte de la réserve émise par les commissaires aux comptes concernant l’estimation du risque de recouvrabilité des créances « Bidonvilles » des fait des difficultés de Lydec à mettre en œuvre les actions de recouvrement prévues par le contrat de gestion déléguée ».

« Le Conseil soutient les démarches déjà entreprises par Lydec pour recouvrer ces créances », ajoute la même source