Le ministre d’État chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, a affirmé mardi à Rabat qu’il n’y a aucune discordance entre les données statistiques à caractère économique établies par les instances gouvernementales, mais qu’il s’agit seulement de différences « limitées ».

En réponse à une question orale sur « la réforme du système statistique national » présentée par le groupe Haraki à la Chambre des conseillers, Ramid a assuré qu’il n’y a ni « discordance », ni « contradiction » dans les indicateurs et les données économiques publiés par le gouvernement et les établissements publics, mais « il se peut qu’il y ait juste quelques différences ».

Il a dans ce sens expliqué que le ministère de l’Economie et des finances reste la partie habilitée à fournir des statistiques précises en matière de finances publiques, soulignant que Bank Al Maghrib a la compétence exclusive de présenter des données numériques concernant les statistiques monétaires.

Les divergences peuvent avoir lieu lorsqu’il s’agit de prévisions économiques dès moment qu’elles se basent sur des indicateurs qui diffèrent selon les modèles suivis et les hypothèses adoptées, a expliqué le ministre, notant que l’on peut relever parfois des écarts légers entre les statistiques présentées par le Haut-Commissariat au plan (HCP), le ministère de l’Économie et des finances et la Banque mondiale, comme c’est le cas dans le monde entier. Le ministre a dans le même contexte assuré qu’il n’existe pas vraiment un écart significatif dans les indicateurs liés au taux de croissance économique, ajoutant que le HCP est doté d’attributions claires et non exclusives à cet égard en matière d’estimation des taux de croissance.