La secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi a indiqué que le Plan intégré d’assainissement liquide en milieu rural vise à traiter 43 millions m3 d’eaux usées à l’horizon de 2040.

Intervenant à la Chambre des conseillers, El Ouafi a expliqué que le nouveau plan national, élaboré dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de la Stratégie nationale du développement durable, relative essentiellement au développement et à la généralisation des services d’assainissement liquide en milieu rural, bénéficiera à plus de 1 000 centres ruraux à l’horizon de 2040, soulignant que son département fournit des efforts considérables en vue de réduire le coût de la dégradation de l’environnement lié aux déchets liquides.

Après avoir rappelé les lois, les stratégies et les programmes adoptés par le ministère pour faire face à la problématique des eaux usées, elle a relevé qu’il sera procédé, dans le cadre du même plan, au traitement de 50% des eaux usées dans les centres ruraux actuels à l’horizon de 2022. S’agissant des mécanismes de lutte contre la pollution industrielle liquide, la responsable a souligné que le secrétariat d’État a créé des mécanismes financiers dédiés à cet effet permettant d’encourager la réhabilitation environnementale des entreprises par des subventions allant jusqu’à 40% du coût de ce genre de projets destinés à réduire les effets de la pollution et en mettant en place des équipements pour traiter les déchets liquides, solides et gazeux, faisant observer que jusqu’à aujourd’hui, 77 projets visant la lutte contre la pollution industrielle liquide ont été financés.

Le Maroc a adopté, depuis 2006, une stratégie nationale ambitieuse visant à remédier au retard enregistré dans le secteur de l’assainissement liquide, en vue d’améliorer le cadre de vie de la population et préserver la qualité des ressources hydriques et environnementales, de manière générale.

Ainsi le Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées (PNA) a été mis en place conjointement par le Secrétariat d’État chargé du Développement durable, le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Économie et des Finances.