La 21ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se tient, vendredi à Abidjan, en présence de sept chefs d’Etat sur les huit que compte ce bloc sous-régional.

Les président de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Sénégal, du Niger, du Bénin, du Mali et du Togo ainsi que le premier ministre Bissau-guinéen participent à cette session censée examiner, entre autres, le rapport sur l’état de l’Union en 2018, le rapport général de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires, édition 2018 ainsi que l’état de mise en œuvre des grands chantiers de l’UEMOA.

A l’ouverture des travaux, le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé les Etats membres à mettre l’accent sur la mobilisation des ressources intérieures nécessaires à l’accroissement des dépenses prioritaires.

Il s’est félicité ensuite des bonnes performances enregistrées par les Etats de l’UEMOA ces dernières années avec un taux de 6,6% en 2018, précisant que cette croissance résulte de la bonne qualité des politiques conduites par les gouvernements des Etats et institutions communautaires.

Pour les années à venir, les perspectives sont aussi toutes « favorables ». Dans ce cadre, le président Ouattara a invité les Etats de l’UEMOA à œuvrer aux respects des critères de convergences retenus aux titres de la surveillance multilatérale.

S’agissant du processus d’intégration de l’union, Alassane Ouattara a salué les avancées significatives enregistrées notamment dans le domaine de la gestion macroéconomique, de la convergence économique, l’approfondissement du marché commun, le renforcement des infrastructures et la mise en œuvre des politiques sectorielles.

A ce sujet, a-t-il poursuivi, l’exercice de la revue annuelle des réformes programmes et projets communautaires dans chaque Etat membre a contribué à améliorer la mise en œuvre, encourageant les Etats de la sous-région à une plus grande efficience pour la mise en œuvre des programmes communautaires.

Pour la bonne consolidation des importants progrès économiques et sociaux au sein de l’UEMOA au cours de ces dernières années, le président Ouattara a souhaité la préservation d’un climat social stable et apaisé ainsi que l’amélioration de la situation sécuritaire.

Les travaux se poursuivent à huis-clos, en attendant leur clôture qui serait sanctionnée par des signatures de conventions.

Ce 21ème sommet se tient à un moment où l’activité économique de la zone connait un certain dynamisme avec un taux de croissance économique situé largement au-dessus des 6,6% pour la seconde année consécutive, selon l’UEMOA.