Walid Regragui est loin d’avoir atteint le sommet de sa carrière professionnelle. L’entraineur de la sélection nationale souhaite rejoindre le championnat anglais, en rejoignant l’un des nombreux clubs de la Premier League.

Dans une récente interview accordée à la BBC, l’entraineur de 47 ans a partagé son souhait de vouloir « être le premier coach arabe ou africain à intégrer la Premier League. C’est quelque chose que j’ai toujours voulu atteindre ». De plus, Regragui a déclaré que le championnat anglais est « bien diversifié en termes de nationalités, mais ils restent pour la majorité européens. La Coupe du Monde a été l’occasion de démontrer ce dont on est capable, maintenant, il faudrait juste qu’un propriétaire, un président ou tout autre responsable de la Premier League de nous faire confiance et de nous donner une chance ».

Walid Regragui a par expliqué que « malheureusement, c’est toujours compliqué pour les entraineurs africains évoluant en Europe. Il y a un grand manque de confiance, ce qui peut être justifié dans un sens, mais cela est loin d’être général. J’ai grandi en France, j’ai joué à un haut niveau et je sais que je peux être un entraineur de grand calibre. Je pense que je peux assurer en Premier League, en Ligue1 ou même La Liga ».

Le dompteur des Lions est par ailleurs revenu sur sa nomination à la tête de la sélection nationale, indiquant que cela fut « une surprise. Être entraineur de l’équipe nationale n’était pas un objectif que j’avais à ce moment. Cela est venu rapidement alors que j’aurais préféré vivre d’abord une expérience en Europe ».

Walid Regragui avait réussi l’exploit lors du Mondial 2022, en menant les Lions de l’Atlas en demi-finale, avant de s’incliner face à la France.

Pour ce qui est de la vie après l’événement, le coach de 47 ans a indiqué que sa femme lui « demande souvent pourquoi tu as mené l’équipe en demi-finale ? Cela va juste t’embêter. Mais je lui ai dit que c’est ce que c’est. Le plus important est de voir notre peuple heureux. Vous imaginez, deux ou trois mois après, on parle toujours de ce qu’on a réalisé au Mondial, c’est toujours un rêve. Cela nous motive maintenant pour nous maintenir à un haut niveau ».