La ministre kényane des Affaires étrangères, Monica Juma, s’est rendue à Washington pour présider la délégation de son pays aux travaux du premier Dialogue Stratégique Bilatéral (BSD) entre le Kenya et les États-Unis, devant débuter ce mardi dans la capitale américaine, annonce le ministère kényan des affaires étrangères.


La délégation du Kenya est composée du ministre chargé de l’intérieur et de la coordination des gouvernements nationaux, Fred Matiangi, ainsi que de hauts fonctionnaires des départements de la défense, de l’intérieur, du commerce et des affaires étrangères.


Le dialogue stratégique bilatéral est un mécanisme structuré convenu par les présidents kényan Uhuru Kenyatta et américain Donald Trump lors de la visite d’État entreprise par Kenyatta à Washington en août 2018.


Le BSD qui se tiendra tous les deux ans, examinera les progrès accomplis dans la mise en œuvre des domaines de coopération convenus, explorera de nouveaux domaines d’engagement et les modalités permettant de renforcer la diversité des relations bilatérales entre le Kenya et les États-Unis, indique un communiqué du ministère kényan des affaires étrangères.


Le premier Dialogue Stratégique Bilatéral se tiendra les 7 et 8 mai 2019 et portera sur quatre axes principaux, à savoir « la prospérité économique, le commerce et les investissements », « la coopération en matière de de défense », « la démocratie et la gouvernance » et « les questions régionales et multilatérales ».


« Les deux pays devraient signer un accord pour guider le plan d’action conjoint du dialogue stratégique et de l’Initiative pour la gouvernance de la sécurité (SIG), afin de renforcer la coopération en matière de sécurité civile et de gouvernance », ajoute le communiqué.


L’initiative pour la gouvernance de la sécurité (SIG) est une politique de l’ère Obama qui a débuté en 2015 pour aider les alliés à améliorer leur sécurité et leur maintien de l’ordre, ainsi qu’à faire face aux menaces transnationales. Il concerne le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Tunisie, pays que Washington soutient pour améliorer leurs services de police afin de répondre aux besoins de la population.