Environ 40% de la valeur brute agroalimentaire du continent africain est créée par les petites et moyennes entreprises (PME), selon une étude de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA).

Les PME sont le plus important débouché pour les produits des agriculteurs africains, relève l’étude publiée en marge du Forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF), notant que le rôle de ces PME reste méconnu.

Par rapport aux PME, les grandes entreprises jouent un rôle relativement mineur dans le soutien accordé aux petits agriculteurs, souligne la même source.

« Par exemple, seulement 5% des fermiers sont liés directement par contrat à de grandes entreprises. Mais, avec le soutien adéquat, de grosses entreprises africaines, dont les supermarchés et les gros transformateurs qui représentent maintenant 10 à 20% de l’économie agroalimentaire offrent d’importantes opportunités », souligne l’étude.

Par ailleurs, l’étude relève que 70 à 80% des ménages du monde rural travaillent dans leurs propres fermes mais seulement à temps partiel et cela ne représente que 40% du temps de travail total dans les zones rurales. Ainsi, 60% du temps de travail est hors de la ferme et 40% de ces 60% est dans le système agroalimentaire comme la vente en gros, la logistique, la transformation, la vente au détail que ce soit pour soi ou en tant que salarié.

Organisé par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), ce forum vise à évaluer les progrès accomplis par le continent au cours de la dernière décennie et examiner les moyens de promouvoir le rôle de la transformation numérique dans les systèmes agricoles des pays africains.

Ce rendez-vous constitue une occasion pour les acteurs de l’industrie agricole africaine de partager leur expérience et expertise pour faire évoluer et promouvoir l’agriculture en Afrique et de lancer des programmes et des politiques communs à même de faire face aux principaux défis du secteur au niveau du continent.