Infomédiaire Afrique – Le Congrès national africain (ANC) a reporté au 17 février une réunion de son Comité exécutif national (NEC) potentiellement capitale pour l’avenir du président sud-africain Jacob Zuma, qui aurait accepté de démissionner une fois que certaines conditions auront été remplies.

Le chef de l’Etat sud-africain, dont le mandat expire à la mi-2019, est affaibli par des scandales à répétition, des accusations de corruption et l’élection, en décembre dernier, de son vice-président Cyril Ramaphosa à la présidence de l’ANC.

La réunion du NEC devait avoir lieu initialement mercredi et se prononcer sur ‘‘un sujet de grande préoccupation’’, alors même que les appels au départ de Zuma se multiplient au sein du parti au pouvoir en Afrique du Sud.

Le NEC, qui est l’organe décisionnaire de l’ANC, a le pouvoir de demander au président de quitter ses fonctions prématurément.

Le secrétaire général du parti, Ace Magashule, a expliqué mardi que la réunion du comité exécutif avait été reportée afin de permettre à Zuma et Ramaphosa de tenir des ‘‘discussions constructives’’ sur la transition.

Il n’a pas donné de détails mais selon le Times de Johannesburg, un accord a été conclu entre les 2 hommes permettant au chef de l’Etat de ‘‘partir dignement’’.

Un vote de défiance est prévu au parlement le 22 février. Jacob Zuma a déjà surmonté par le passé plusieurs tentatives de le mettre sur la touche.

A suivre !

Rédaction Infomédiaire