Le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a décidé de reprendre les cours en présentiel pour tous les élèves en septembre prochain et d’organiser en juillet l’examen national unifié du baccalauréat pour la session de 2020 pour les candidats scolarisés et libres en présentiel.


L’examen régional de la première année du baccalauréat pour les candidats libres sera également organisé en juillet 2020, alors que l’examen régional unifié dédié aux candidats scolarisés se tiendra en présentiel en septembre, indique un communiqué du ministère.


En vue de garantir l’égalité des chances pour tous les apprenants, les sujets d’examen du baccalauréat pour la première et la deuxième années, ne porteront que sur les cours dispensés dans le cadre de l’enseignement présentiel avant la date de suspension des études, précise-t-on, ajoutant que des cours intensifs à distance seront programmés pour garantir une bonne préparation aux épreuves à partir de la semaine prochaine jusqu’à la fin de juin 2020 et ce, afin de permettre aux candidats de passer les examens dans les meilleures conditions.


Concernant les autres niveaux scolaires (primaire, collège et lycée), les élèves ne passeront pas les examens de fin d’année, notamment l’examen de la 6ème année du primaire et celui de la troisième année du collège, explique le communiqué. Ainsi, leur réussite et leur passage au niveau suivant dépendra des notes des contrôles continus organisés en présentiel jusqu’à la date de suspension des études, le 14 mars 2020.


Le ministère annoncera ultérieurement les dates fixées pour l’examen du baccalauréat et les résultats de tous les niveaux scolaires.


Ces décisions, souligne-t-on, prennent en considération une série de facteurs relatifs à la protection et la sécurité des apprenants et des cadres éducatifs et administratifs, l’évolution de la situation épidémiologique au Royaume, l’accomplissement de 70% à 75% des programmes d’étude et de formation avant la suspension des études le 16 mars, le fait que l’enseignement à distance ne peut en aucun cas remplacer l’enseignement en présentiel. Il s’agit aussi de garantir l’équité et l’égalité des chances pour tous les apprenants compte tenu des disparités entre les familles en matière d’encadrement et d’accompagnement de leurs enfants, entre autres.


Dans le souci de protéger la santé des candidats, des cadres administratifs et pédagogiques, mais aussi de ceux chargés de l’organisation des examens, le ministère va adopter les mesures préventives et organisationnelles nécessaires, particulièrement la préparation des sujets à traiter, la gestion des opérations liées au déroulement des examens, l’utilisation d’espaces comme ceux sportifs, l’hébergement, la nourriture et le transport des élèves.


Le ministère a en outre affirmé qu’il poursuivra l’activation de la continuité pédagogique jusqu’à la fin de l’année en cours pour tous les niveaux, afin de mener à bien l’opération d’apprentissage à distance via les différentes plateformes numériques et les chaines TV, en plus des brochures qui seront mises à la disposition des élèves du primaire dans les régions éloignées.


L’année scolaire en cours n’a pas encore pris fin, la période restante revêtant une importance capitale dans le processus d’apprentissage pour que les élèves puissent poursuivre les études l’année prochaine dans les meilleures conditions et leur éviter toute difficulté à l’avenir, a-t-il fait observer.


Le ministère a appelé à nouveau les élèves, les cadres pédagogiques et administratifs ainsi que les familles à faire preuve de sérieux et de responsabilité à l’égard de l’opération de soutien scolaire à distance, à se mobiliser pour faire aboutir l’année scolaire, dans l’intérêt avant tout des apprenants.