Dans le cadre d’une série de conférences lancées par la CGEM, portant sur les thématiques et secteurs traités dans son Livre Blanc sorti à l’automne dernier, la FMIIP s’est penchée sur le poids et enjeux de l’industrie pharmaceutique au sein de l’économie marocaine et la déclinaison de la vision du Nouveau Modèle de Développement (NMD) en mesures concrètes.

Organisée en format hybride et retransmise en direct avec plus de 120 participants via la plateforme Zoom, cette conférence s’est tenue en présence du Président de la FMIIP, Mohamed El Bouhmadi, la Vice-Présidente Générale, Lamia Tazi et la Vice-Présidente, Mia Lahlou Filali. 

L’événement a également connu la participation du Pr. Hakima Himmich, Présidente Fondatrice de l’ALCS et membre de la CSMD, qui a mis en avant les recommandations du NMD. Du côté du Ministère de la santé et de la protection sociale, le Dr Najem Basmail, Chef de la division de la pharmacie au niveau de la Direction des médicaments et de la pharmacie, a retracé les mesures d’accompagnement du secteur.

Lors de cette rencontre, les industriels du secteur regroupés au sein de la FMIIP ont mis en avant la capacité d’adaptation et l’agilité du tissu industriel marocain, en réitérant qu’aucune rupture de stock dans la production des médicaments n’a été signalée depuis le début de la pandémie.

Pour sa part, le président de la FMIIP a exposé les atouts du secteur, en rappelant que cette industrie constitue la deuxième activité chimique après les phosphates, occupe la deuxième place à l’échelle du continent africain et pourvoit près de 55.000 emplois.  

A cette occasion, Mohamed El Bouhmadi a également présenté les trois chantiers prioritaires de la FMIIP : réussir la souveraineté sanitaire du pays pour assurer un approvisionnement continu, contribuer à la généralisation de la couverture maladie universelle (CMU) et faire du « Made in Maroc » un marqueur de qualité, de compétitivité et de durabilité.

Lors de sa prise de parole, la Vice-Présidente Générale, Lamia Tazi, a mis le focus sur la thématique de la souveraineté sanitaire en affirmant que « l’autonomie sanitaire passe inévitablement par le renforcement de la fabrication locale ». Et d’ajouter : « Aujourd’hui, notre  ambition est de doubler le Chiffre d’Affaires et de passer de 16 milliards à 35 milliards de dirhams à horizon 2026 ».

Les industriels ont par ailleurs plaidé pour la simplification des règles liées à l’octroi des Autorisations de Mise sur le Marché (AMM), conformément aux recommandations du NMD, en appelant à attribuer la priorité dans les octrois d’AMM et des appels d’offre publics aux médicaments fabriqués localement, notamment aux génériques.