L’Assurance maladie obligatoire (AMO) du secteur public a été marquée par la compression du déficit de 22,5 à 2,8 millions de DH entre 2017 à 2018 grâce aux mesures de maîtrise médicalisée des dépenses, notamment celles ayant ciblé les soins dentaires, a indiqué la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS).

« Malgré ce déficit, la CNOPS est en situation financière saine et est mesure d’honorer ses engagements envers les assurés et les producteurs de soins durant plusieurs années, pourvu que des réformes soient opérées aux niveau de ses ressources financières, que des mesures de maîtrise médicalisées des dépenses soient prises au niveau des prix des médicaments, des analyses biologiques et des dispositifs médicaux et que le recours aux hôpitaux publics soit encouragés car ceux-ci ne captent que 11% des paiements en tiers payant », souligne mercredi un communiqué de la CNOPS.