Aujourd’hui, une centaine d’étudiants marocains inscrits dans des lycées français hors contrat au Maroc se voient contraints de passer le baccalauréat au mois de Septembre 2020, remettant ainsi en péril leur projet d’études postbac.

 

Au début du mois d’Avril, et en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, le ministre de l’éducation nationale française, Jean-Michel Blanquer, a annoncé comme critère à l’obtention du baccalauréat 2020, les notes du contrôle continu. Dans son discours, il n’a pas inclus les établissements hors contrat. Il a fallu que certaines personnalités en France s’insurgent pour que le soir même, il rattrape son omission.

 

‘‘Nous, étudiants marocains dans un établissement français hors contrat, étions satisfaits de cette décision, jusqu’au 28 Mai où un décret ministériel est sorti, excluant les établissements hors contrat à l’étranger. Nous sommes contraints de passer un baccalauréat au mois de Septembre, remettant ainsi en question nos projets postbac (confirmation des inscriptions dans les universités, installation des étudiants dans une autre ville ou un autre pays, participation aux concours marocains à la fac de médecine…).

 

Par le présent communiqué, nous, étudiants et parents d’élèves, sollicitons votre aide pour dénoncer cette situation que nous vivons comme une injustice et une discrimination dans l’accès à l’enseignement supérieur.

 

Nous demandons à être traités de la même manière que les étudiants dans les établissements hors contrat en France. Que notre baccalauréat soit basé sur nos livrets scolaires et nos notes du contrôle continu’’, indique une lettre parvenue à Infomédiaire Maroc.