Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), réunis en sommet à Bruxelles, ont approuvé jeudi le nouvel accord sur le Brexit, négocié entre le Royaume-Uni et l’UE.

« Le Conseil européen approuve l’accord sur le retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de l’Union européenne. Sur cette base, le Conseil européen invite la Commission, le Parlement européen et le Conseil de l’UE à prendre les mesures nécessaires pour que l’accord puisse entrer en vigueur le 1er novembre 2019 », lit-on dans des conclusions adoptées par les Vingt-sept.

Les dirigeants européens ont également approuvé la déclaration politique définissant le cadre stratégique des relations futures entre l’Union européenne et le Royaume-Uni après le Brexit, réaffirmant la détermination de l’UE à nouer un partenariat « le plus étroit possible » avec le Royaume-Uni après son retrait du bloc européen.

S’exprimant lors d’une conférence de presse après le vote des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, le président du Conseil européen, Donald Tusk, s’est félicité que cet accord puisse permettre d’éviter « le chaos » que serait un « no deal ».

Après le feu vert des Vingt-sept, le nouvel accord sur le Brexit doit être également approuvé par les Parlements britannique et européen.

L’adoption de ce texte par le Parlement britannique, qui se réunira exceptionnellement samedi, demeure, toutefois, incertaine, surtout après l’appel du chef du parti travailliste de l’opposition britannique, Jeremy Corbyn, à le rejeter. Le parti unioniste Nord-irlandais (DUP), allié du parti conservateur au Parlement britannique, a également annoncé son opposition à cet accord.

Le nouvel accord sur le Brexit, obtenu in extremis au terme de longues négociations intenses et compliquées entre les négociateurs européens et britanniques, vient remplacer celui négocié en novembre dernier entre la Première ministre britannique sortante Theresa May et Bruxelles, mais qui avait été rejeté à trois reprises par le Parlement britannique.